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Informations générales sur le coton

Le coton

Sur le plan botanique, le cotonnier appartient à la famille de la mauve. Le coton pousse à mi-hauteur et de façon ramifiée. Il est cultivé depuis très longtemps. On récolte les poils doux des graines, qui gonflent dans les capsules mûres des graines. Les graines sont retirées mécaniquement et le coton est ensuite pressé en balles.

La valeur du coton est mesurée à ce qu'on appelle la « longueur de fibre ». En effet, les fibres longues sont plus faciles et plus fines à filer. La qualité dont vous avez besoin dépendra de votre usage. Le coton destiné au tissage de tissus fins doit avoir une longueur de fibre plus importante que le coton destiné à la fabrication d'une couette non tissée, par exemple.

Coton issu de l'agriculture biologique contrôlée

La culture biologique contrôlée du coton vise à maintenir l'équilibre biologique de la nature et est adaptée aux conditions locales. Une rotation régulière des cultures permet par ailleurs de lutter contre l'appauvrissement du sol. Les cultures mixtes inhibent la propagation des parasites et des maladies et favorisent la biodiversité. Les engrais naturels protègent les sols et les eaux souterraines. Nous évitons systématiquement les engrais artificiels, les pesticides chimiques et les semences génétiquement modifiées. Le coton bio est donc actuellement la meilleure qualité d'un point de vue écologique : 100 % écologiquement correct.

Des organismes de certification indépendants contrôlent le respect des directives en matière d'agriculture biologique. On peut notamment nommer IVN BEST et GOTS. Comme la certification des produits est associée à une quantité considérable de bureaucratie et de coûts, tous nos articles en coton biologique certifié ne disposent pas forcément d'un tel certificat. Vous pouvez cependant être certains que lorsque nous écrivons « coton bio », nous parlons de coton issu de la culture biologique contrôlée.

Le coton bio présente des avantages évidents pour l'Homme ainsi que pour l'environnement

Textile Exchange, une organisation internationale à but non lucratif qui promeut un développement responsable dans l'industrie du textile, a fait établir un bilan écologique sur le coton biologique en 2014. Par rapport au coton conventionnel, le coton biologique présente indéniablement des avantages significatifs pour l'environnement. Voici un résumé des résultats.

  • Le climat
    L'étude analyse un potentiel d'économies de 46 %. atteint en réduisant l'utilisation d'intrants agricoles tels que les engrais minéraux, les pesticides, etc.
  • L'acidification des sols
    On observe ici des économies significatives de 70 % grâce à la réduction de la consommation d'énergie et à la diminution des engrais minéraux.
  • L'eutrophisation
    Avec l'agriculture biologique, moins d'azote et de phosphore pénètrent dans l'eau. Par ailleurs, le renforcement des mesures de protection des sols permet de lutter contre l'érosion des sols. Cela représente une pollution réduite de 26 %.
  • La consommation d'eau
    Selon cette étude, la culture du coton biologique utilise 91 % d'eau en moins pour l'irrigation. L'eau utilisée pour le coton biologique est constituée à 80 % d'eau de pluie. Le sol contient plus de matière organique stockant l'eau.
  • La consommation d'énergie
    La culture contrôlée du coton biologique permet d'économiser 62 % d'énergie par rapport à la culture conventionnelle. Cette économie d'énergie est obtenue d'une part par une consommation d'énergie réduite, et d'autre part, ces cultures nécessitent beaucoup moins d'engrais que pour le coton conventionnel. ce qui permet d'économiser l'énergie qui serait nécessaire à la production industrielle des engrais

En outre, aucune semence génétiquement modifiée ni aucun produit chimique toxique ne sont utilisés dans l'agriculture biologique contrôlée.

(Source : aboutorganiccotton.org)

Très problématique sur le plan écologique et social : la culture conventionnelle du coton

  • Des besoins en eau extrêmement élevés
    Le coton est une plante très exigeante qui a d'énormes besoins en eau. Pourtant, elle est principalement cultivée dans des zones au climat semi-désertique nécessitant une irrigation intensive. C'est pas logique ? Mais si, car la pluie sur les capsules presque mûres et à moitié ouvertes entraîne une perte de qualité et donc un rendement moindre.
    Pour l'irrigation intensive, les eaux de surface ou la nappe phréatique sont pompées. Par conséquent, une grande quantité d'eau potable, si précieuse pour l'homme, est perdue et de grandes surfaces s'assèchent et deviennent salées.
  • Des monocultures utilisant énormément de pesticides
    La monoculture crée des conditions idéales pour la propagation des parasites. Cela conduit à une utilisation massive de pesticides. Les plants de coton sont souvent traités avec des pesticides toxiques au cours de leur « vie ». Ce traitement comporte en lui même des dangers, et les accidents ne sont pas rares. À long terme, les effets sur l'environnement (empoisonnement du sol et des eaux souterraines) et donc sur l'habitat des locaux sont énormes.
  • Récolte mécanique à l'aide de défoliants
    Pour faciliter la récolte à la machine, on utilise au préalable des défoliants. Cela pollue également les sols, les eaux souterraines et les personnes qui vivent dans ces régions.
  • Un désastre économique
    À cause de l'assèchement croissant du sol dû à la monoculture, de plus en plus d'engrais sont nécessaires pour obtenir des rendements raisonnables. Dans les monocultures, ils favorisent également la propagation de parasites et de maladies qui deviennent progressivement résistants aux agents utilisés. Il faut donc recourir à davantage de pesticides et à d'autres produits. Tout cela coûte beaucoup d'argent et entraîne souvent les agriculteurs dans une spirale d'endettement qui menace leur existence.



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